jueves, 3 de julio de 2008

LE LUNFARDO



Par Sergueï Dardaine


Le Lunfardo trouve ses origines dans le quartier de La Boca qui se trouve dans la zone portuaire de Buenos Aires. Il est né là-bas car c’était le lieu où les immigrants européens débarquaient pour trouver du travail. Au début c’était un langage marginal partagé par les couches défavorisées de la société de Buenos Aires et qui traduisait une certaine variété culturelle.
Ainsi, c’est un symbole d’intégration sociale en plus d’une simple combinaison de plusieurs langages. De nos jours il s’est vulgarisé et propagé à toutes les couches sociales et à d’autres pays environnants du Fleuve de la Plata comme l’Uruguay par exemple.



On pourrait le définir comme un mélange de mots d’origines étrangères (anglais, italien, brésilien, français, allemand, espagnol,…) mélangés à l’espagnol standard. Effectivement, on peut dire que c’est une langue de tolérance entre cultures et d’intégration sociale en général.
Son institutionnalisation s’est concrétisée grâce à “la Academia Porteña del Lunfardo” qui fut fondée le 21 décembre 1962. Elle se trouve dans la rue Estados Unidos, numéro 1379, dans le quartier de San Cristóbal de Buenos Aires. Il s’agit d’une ONG sans buts lucratifs qui se dédie spécialement à la recherche linguistique du parler de Buenos Aires.



L’auteur le plus reconnu concernant le Lunfardo est sans doute José Gobello. En effet, c’est celui qui s’y est le plus intéressé et qui l’a le plus étudié. On peut également citer Oscar Conde qui a publié récemment un des derniers dictionnaires étymologiques de Lunfardo (avec l’origine des mots).

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