sábado, 2 de agosto de 2008

Parles –tu castillan?

Par Djouroukoro Diallo



Après quelques jours à Buenos Aires, nous devons apprendre le castillan, qui n’est pas forcément identique à l’espagnol. Il porte le même nom que le castillan d’Espagne mais c’est un espagnol propre à l’Argentine.
Une des premières questions auxquelles nous pouvons répondre lors de notre arrivée est ¿Vos habla castellano? (Parles-tu castillan?) Comme pour dire qu’ici la courtoisie passe par le vosotros (et non le usted comme en Espagne). En Argentine, l’espagnol, ou le castillan, se parle de façon à ce que n’importe quel autre hispanophone puisse bien comprendre le sujet de conversation. Lorsque nous cherchons une rue, nous devons constamment compter le nombre de cuadras qui nous sépare de notre destination. Il est courrant d’entendre à Buenos Aires “vos seguí una, dos, tres, cuatro cuadras….” (Continue sur une, deux, trois, quatre patés de maisons) Sur les longues et larges avenues de la capitale, les voitures passent à toute allure, c’est pourquoi nous devons presque toujours courir pour traverser.
Si nous voyons des gens faire la queue au bord d’une avenue, il s’agit d’un arrêt de bus. Il est très fréquent de voir des gens faire la queue en face d’un lieu public. Ce qui peut paraître bizarre quand on ne le sait pas car les arrêts de bus sont seulement signifiés par un autocollant. Par exemple, je suis allé dans une banque pour faire le change. Mais la banque n’était pas encore ouverte. Après quelques minutes, beaucoup de personnes sont arrivées et ont commencé à faire la queue à l’extérieur en attendant et je n’ai pas compris pourquoi. Ces petites choses arrivent et nous donnent une impression bizarre de manque de respect ou de courtoisie face à nos hôtes.

Un des phénomènes les plus voyants est la sociabilité et la gentillesse des gens. A Buenos Aires nous pouvons parler et demander sans peur, sans résèrve. Les gens te donnent la réponse et te donne l’information dont tu as besoin. Mais, les informations demandées à un cartonero (garçon récupérant les cartons dans un chariot), ou un guardia peuvent se révéler assez compliqué à comprendre. Après un certain temps de questions-réponses sans pouvoir vraiment communiquer, le cartonero m’a dit “me abanico” en disant qu’il devait s’en aller parce qu’il était avec sa soeur qui était “abotonada”, ce qui veut dire mariée.

Ici j’ai été enchanté de manger à nouveau à McDonald. Ainsi, je fûs à celui le plus proche de la Fondation CICLO dans le quartier de Ramos Mejia. L’officier de police m’a demandé d’oú je venais et nous avons commencé la conversation. Je lui ai parlé de son salaire et il m’a parlé de « lucas » de pesos, ce qui signifie mille en langage normal. Ce mot a été un des nombreux qu’utilisait mon interlocuteur. C’est à dire qu’il est nécessaire de prendre un cours sur l’argot Argentin avant de venir dans le pays pour pouvoir communiquer avec les gens de différents niveaux.

Ici, le train comme le bus arrivent à n’importe quel moment sans aucun respect des horaires. Tout se passe comme si il n’y avait pas d’horaires pour le transport public. Pour cela, nous avons besoin de monnaie, dans le transport tout se paie en petite pièce. Le plus difficile est de reconnaître l’endroit oú tu dois descendre ou sinon lire avec attention les horaires et suivre les différents arrêts.

Si nous sortons la nuit nous pouvons comprendre que la socalisation ici est très importante. Les gens sortent beaucoup et s’en vont manger avec les amis et la famille. De plus, le nombre de couple dans chaque lieu est très voyant. Ainsi une serveuse peut demander ¿de donde sos vos ? ou une fois de plus ¿vos habla castellano ?
Parce qu’ici on parle castillan et pas l’espagnol.

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